Women’s Work — Tracy Chapman

de l’excellent album Matters of the Heart

Les paroles, si vraies, parmi les meilleures écrites sur le sujet. Courtes mais qui disent tout :

« Early in the morning she rises

The woman’s work is never done

And it’s not because she doesn’t try

She’s fighting a battle with no one on her side

She rises up in the morning

And she works ’til way past dusk

The woman better slow down

Or she’s gonna come down hard

Early in the morning she rises

The woman’s work is never done »

Changement d’heure -> passage à l’heure d’été le 10 mars 2024

Nous avons encore changé d’heure pour l’horrible heure dite d’été, appelée aux États-Unis « Daylight Saving Time » ou DST. Comme si les capitalistes carnassiers voulaient nous faire faire des économies, à d’autres, cela serait une première ! C’est tout le contraire en fait, je l’ai écrit dans un article précédent, la raison derrière cette heure « d’été » : une histoire de profits, encore et toujours, toujours plus !

À lire ci-dessous :

Donc nous avons changé d’heure en ce début mars, pour le pire, pour nous éloigner encore plus de l’heure solaire qui dirige tous les êtres vivants, animaux, végétaux et autres sur cette planète Terre, l’heure biologique. Maintenant grâce à cette absurdité, je perds une 1 h toutes les heures, je perds 2 heures de sommeil par nuit puisque je m’endors une heure plus tard et je me lève une heure plus tôt. Et non, ce n’est pas comme un jet lag puisque si j’allais dans l’Illinois par exemple, avec une heure de décalage due au fuseau horaire, le commencement du jour serait toujours au même moment (en temps solaire). Alors que là, avec cette heure d’avance, il est plus tard ou bien on se lève une heure avant. (Il faudrait que les capitalistes carnassiers qui ont poussé pour ce changement d’heure aient le courage d’annoncer la couleur : venez travailler une heure plus tôt, c’est de cela et uniquement de cela dont il s’agit, j’y reviendrai dans un prochain article. En plus selon le travail que l’on fait, on sait quand on arrive mais pas quand on part… Tout bénéfice pour le capitaliste carnassier ! )

Les effets de ce changement d’heure me durent jusqu’en juin au bas mot : il y a une explication scientifique  et médicale justement à ce propos, ce n’est pas une histoire que je me raconte ni que je suis chochotte, un article que j’avais prévu d’écrire l’an dernier, j’avais rassemblé toute la documentation que j’ai retrouvée sur mon ordinateur mais j’avais attrapé le Covid à ce moment-là — j’y reviendrai — et je ne l’ai jamais écrit. Cela me dure jusqu’en juin et je ne suis bien à nouveau qu’en novembre quand on change dans l’autre sens, qu’on retrouve un peu plus de cohérence entre notre horloge biologique sur laquelle toute notre technologie et notre arrogance n’ont pas de prise. Pendant le gros de l’été l’effet se fait moins sentir justement parce que la durée du jour dans un jour d’été donné est de toute façon plus longue. 

Je suis aussi bien contente d’avoir programmé mon voyage en France juste après le changement d’heure de l’autre côté de l’Atlantique, histoire de ne pas avoir à le vivre 2 fois ! Dans le genre avoir à m’habituer au jet lag puis avoir  de nouveau un décalage d’une heure à absorber (pire que le décalage horaire, j’y reviendrai dans un article qui en explique les raisons scientifiques) alors que je l’ai déjà subi une fois début mars dans le New Jersey.

Pour le décalage horaire dû au voyage, pour se remettre il faut compter 1 jour par heure de décalage à la louche. Quoique dans le sens aller, ce soit toujours moins terrible quel que soit l’aller, dans une direction ou dans l’autre. Ce qui pourrait semble absurde sur le plan scientifique a priori (ou sur le plan purement horaire ) mais ne l’est sans doute pas sur le plan biologique et des cycles circadiens. L’aller même dans l’autre sens, en allant vers l’ouest, comme si j’allais à Hawaii par exemple, est toujours moins terrible que le retour, qu’on aille vers l’est ou vers l’ouest. 

C’est du ressenti mais ce qu’on appelle le ressenti et qui semble non scientifique ou non mesurable avec les mesures que l’on fait actuellement est sans doute scientifique sur le plan biologique, on ne l’a pas encore découvert ni prouvé tout simplement. C’est la même chose pour les températures « ressenties » qui tiennent compte de l’humidité et du vent et certaines fois n’ont rien à voir avec la température brute mesurée : or notre corps tient compte de tout, de la température brute, de l’humidité et du vent. Nos capteurs biologiques sont multiples contrairement à un thermomètre qui est monotâche, il faut lui ajouter le capteur de vent et le capteur d’humidité et réunir toutes ces données pour avoir la température  que les corps vivants (animaux et plantes y compris) subissent.

Donc notre terrible arrogance d’humains, le fameux Sapiens, mal nommé (vraiment très mal nommé) nous fait continuer à changer d’heure (l’heure d’été dure 8 mois maintenant chez nous, de qui se moque-t-on ? On persiste et signe même quand tous les indicateurs biologiques, les découvertes et démonstrations scientifiques et médicales nous préconisent de ne plus le faire. Et qu’on ne me raconte pas les fadaises d’économie d’énergie ! Une sacrée légende urbaine ! C’est un pur mensonge, au contraire tout est fait pour nous faire consommer plus de tout, d’énergie et du reste. En ces temps de crise climatique, cherchez l’erreur. Tant qu’on aura cette vénération du dieu argent (pognon) et qu’on fonctionnera en orbitant autour du pognon rien ne changera, tous nos malheurs viennent de là et y retournent.

Lecture d’un « cosy mystery », le chat du bibliothécaire tome 1

Madame Lit a récemment publié un article sur le troisième volume de la série « Le chat du bibliothécaire ». L’enquêteur amateur, le bibliothécaire, est accompagné en permanence de son chat Diesel (il ronronne comme un moteur diesel, j’ai trouvé le nom excellent, d’autant que notre char à nous, Cosmos, ne ronronne pas beaucoup et quand il ronronne ce n’est pas très sonore, il faut tendre l’oreille ou alors on le perçoit aux vibrations en le caressant, notre chat ne pourrait pas s’appeler Diesel décidément). C’est un « cosy mystery » c’est-à-dire une enquête sur un meurtre certes mais sans description détaillée ni imagée et sans la violence du meurtre en direct : on apprend que le meurtre a eu lieu et on ne le vit pas comme dans certains thrillers que je trouve trop violents à mon goût la plupart du temps. Madame Lit explique ce concept de « cozy mystery » dans son article sur ce troisième volume, à lire ici:

C’est un peu à la Agatha Christie dont j’adore tous les livres, tous lus 2 fois dont la seconde fois dans l’ordre chronologique de parution et il m’arrive d’en relire certains de temps en temps pour cette raison même : chacun de ses livres est un « cozy mystery » où tout est dans l’ambiance, l’absence de violence directe et imagée. À lire avec un bon plaid sur le canapé et une bonne tasse de thé devant la cheminée. Pour moi c’est ça le « cozy mystery », le mystère importe peu finalement (on sait qu’il sera résolu) c’est l’ambiance et les personnages.

Donc un « cozy mystery » avait tout pour m’attirer, et un « cozy mystery » avec un chat encore plus. D’autant qu’en ce moment je suis un peu en panne de lecture, c’est-à-dire que je commence beaucoup de livres et je m’arrête au bout de quelques pages. Les livres sont bons, ce n’est pas le problème mais sont trop prenants émotionnellement pour moi en ce moment. Dans ces cas-là je me rabats sur des livres techniques (photo, vidéo ou manuels d’appareil photo ou vidéo, ce genre de lecture sans émotion). Je venais de finir un livre scientifique sur le Covid (lu après un livre sur les zoonoses du même auteur, excellents tous les 2, j’essayerai d’écrire un article ici à leur sujet) et j’essayais de lire un polar groenlandais — non « cozy » — et dont je veux absolument parler ici et recommander. Sauf que toutes ces lectures ont été, sont, drainantes sur le plan émotionnel pour moi en ce moment. Je me suis dit, quoi de mieux pour me reposer l’esprit qu’un « cozy mystery » ? J’ai donc acheté le premier tome de cette série « Le chat du bibliothécaire «  (j’aime bien lire les séries dans l’ordre).

En faisant la recherche pour l’acheter j’ai pu constater qu’il y a maintenant 16 tomes ( !) dans cette série, publiés entre 2010 et 2024. Je l’ai acheté en version originale en anglais puisque c’est une série américaine et que ça me coûte moins cher d’acheter les livres sur place que de les importer de France. D’autant que ce serait un peu stupide de ma part de lire aux États-Unis un livre américain traduit en français et importé de France (2 exceptions : Hemingway que j’ai horreur de lire en anglais, je déteste son style avec ses phrases courtes et ses mots de 4 ou 5 lettres maximum et tout le foin qu’il a fait à ce propos. En français c’est un régal à lire par contre puisqu’il n’y a pas ces limitations stupides. La seconde exception c’est le « rouleau original » de Kerouac, j’y reviendrai peut-être.)

Pour les mêmes raisons je lis en français les livres écrits en version originale française et pour limiter leur coût je les achète d’occasion chez Abebooks ou chez Momox. J’en rapporte aussi quelques fois, moins maintenant à cause du coût des bagages en avion, d’autant que je voyage seule maintenant et je n’ai plus les bagages de mes enfants pour y glisser des livres. 

Pour revenir à ce livre de la série du « chat du bibliothécaire », ce premier tome a été publié en français sous le titre Succès mortel  série « Le chat du bibliothécaire », par Miranda James et en livre de poche maintenant.

En version originale américaine c’est Murder past due et le nom de la série c’est « A cat in the stacks ».

C’était exactement ce qui était annoncé, un « cosy mystery » avec un chat en prime. Je l’ai dévoré en peu de temps et il m’a remise sur les rails de lectures plus intenses, au moins temporairement. Je sais que quand je serai en panne je pourrai compter dessus (voire relire celui-ci) et même si je ne vais pas lire toute la série d’affilée, j’en pendrai un de temps en temps pour me détendre et m’étirer en quelque sorte (comme les chats justement) en cas de crampe de lecture.

Donc comme Madame Lit, je recommande chaudement cette série si vous aimez le genre « cozy mystery » et encore plus si vous aimez les chats : ce Maine coon appelé Diesel vaut le détour et est un excellent compagnon. Évidemment cela vous donnera envie d’avoir un Maine coon. Je recommande d’avoir de l’espace pour un tel chat gigantesque, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. Tout doit être surdimensionné avec ce chat, la caisse, la nourriture, le harnais et on a intérêt à se muscler pour le soulever ou le prendre sur ses genoux.

Une journée qui ne devrait pas exister

plus précisément une journée qui ne devrait pas avoir à exister. Je parle de la Journée Internationale des Droits des Femmes, vite renommée journée de la femme comme on a la journée du pancake ou la journée du merlot, la journée du câlin (si si ça existe) etc. Voir mon article de l’an dernier :

Même l’institution internationale l’a renommée ainsi, cela faisait tache sans doute de parler de la Journée Internationale des DROITS DES FEMMES, laissant sous-entendre qu’elles n’en avaient pas toujours — ce qui est le cas. « Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde », disait Camus, nous y sommes, cette dé-nomination en dit long. 

lire ici mon article sur ce sujet:

Et j’en reviens au début de mon article : cette journée ne devrait pas avoir à exister du tout, les droits des femmes devraient être égaux aux droits humains, c’est bien le minimum. Nous n’en sommes pas là : combien de féminicides [double horreur, le dictionnaire/correcteur orthographique de mon ordinateur me dit que ce mot n’existe pas, cela en dit long aussi], de viols, de violence physique, d’absence de soins de santé d’absence de soin à l’accouchement — c’est un acte naturel débrouillez-vous avec comme les animaux dans la nature sauvage, si vous en crevez vous l’avez bien mérité n’est-ce pas ? 

Ces droits sont en recul aussi dans nos sociétés occidentales, reculs maquillés de mansplaining* bien entendu (le recul de l’IVG dans les sociétés occidentales notamment aux États-Unis, ce n’est qu’un exemple, il y en a beaucoup d’autres ) et je ne parle même pas du reste du monde qui contient la majorité de la population humaine où là c’est carrément un désastre, on est maltraitée, utilisée comme esclave et on meurt parce qu’on est femme (qu’on nait femme). 

Encore une fois je remets la phrase de Simone de Beauvoir, une mise en garde au combien lucide, qui s’avère de plus en plus vraie. Déjà dans ma jeunesse et les grands chômages de la fin des années 70 et années 80, on accusait les femmes de ce chômage de masse, « parce qu’elles prenaient les emplois (des hommes) au lieu de  rester a la maison pour faire la cuisine et s’occuper des enfants » , déjà… ou toujours.

N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question.

Simone de Beauvoir

Screenshot

J’ai trouvé un article ce matin après avoir écrit le mien (celui-ci) qui dit en essence la même chose, cette journée ne devrait pas exister, ne devrait pas avoir à exister . Nous en sommes loin. Je la célébrerai le jour de son abolition. Quand elle sera abolie parce qu’elle ne sera plus nécessaire.

(je ne la célébrerai donc pas, ce ne sera sans doute pas de mon vivant malheureusement)

*mansplaining : ce mot est dans mon dictionnaire américain, mais pas dans le dictionnaire de traduction en français comme par hasard : je mets ici la définition du dictionnaire américain : « the explanation of something by a man, typically to a woman, in a manner regarded as condescending or patronizing » : en gros un homme qui explique quelque chose à une femme comme si elle était stupide ignorante et incapable de comprendre. Ceci est toujours très fréquent, voire quotidien, y compris dans nos sociétés occidentales (surtout en fait, dans les autres on ne se donne même pas la peine d’expliquer quelque chose à une femme n’est-ce pas…)

Insatiables en énergie

qu’elle soit gazière, pétrolière, électrique. Tous les outils objets engins courants dont nous nous servons, sont de moins en moins autonomes, dépendent de plus en plus d’une source d’énergie qu’elle soit thermique ou électrique (solaire très peu, nous avons un retard fou dans ce domaine, le seul inépuisable — pas nécessairement plus propre mais certainement inépuisable tant que le soleil durera). Non seulement les objets dépendent de plus en plus d’une alimentation en énergie mais ils sont aussi de plus en plus gourmands en énergie.

Le dernier exemple en date ce sont ce que j’appelle les anti-odeurs, du parfum pour placard que j’utilise dans mes placards depuis toujours  — depuis que je suis aux États-Unis, avant en France je n’utilisais que les pochettes de lavande dans le linge et rien ailleurs. Mais nous avons beaucoup de placards, qui ne contiennent pas seulement du linge et j’avais trouvé facile et approprié d’utiliser ces cônes de substance gélifiée, des parfums solides qui s’évaporent lentement — je les change tous les 3 ou 4 mois.

Comme ils étaient tous secs, j’ai voulu en racheter : outre le prix qui a été multiplié par 4 sur l’amazone, j’ai eu du mal à trouver les parfums habituels (j’achète les toujours les mêmes parfums et certains depuis 20 ans), il y a de moins en moins de choix et les prix ont augmenté de-ci de-là. Heureusement j’ai pu en trouver à des prix encore raisonnables, pas sur l’amazone donc mais à Target, l’équivalent d’un genre de Monoprix. Le fait de les trouver moins en moins facilement, avec moins de choix de parfums et les prix qui ont augmenté sur l’amazone sont des signes que ce produit facile à utiliser, très courant et jusqu’ici peu cher est en train de disparaître — au profit de quoi ? Non ce n’est pas l’entreprise qui les produit qui disparaît, la même entreprise sous la même marque propose maintenant des anti-odeurs électriques ! Soit sur secteur soit sur batterie rechargeable soit sur simple pile jetable. Vraiment ? un objet qui était autonome et qui une fois produit et acheté ne « polluait plus » le devient en étant gourmand en énergie. Et qui dit énergie dit métal pour le fabriquer maintenant, quelques bouts de cuivre ou autre pour conduire l’électricité de la pile ou de la batterie ou encore du secteur alors que ces objets n’en avaient pas besoin (et n’en contenaient pas jusqu’à présent.)

Si tous les objets courants deviennent comme ceux-ci, et nous avons tous constaté ce fait et de plus en plus, si tous les objets courants sont assoiffés d’énergie alors qu’avant ils n’en avaient absolument pas besoin, nous ne sommes pas au bout de nos peines…

Ça me fatigue et ça m’énerve. 

Vraiment ? Ils pensent à quoi tous ces ingénieurs et autres designers à la manque ? Quelle est l’utilité de ce gaspillage et de ce besoin inutile en énergie ? (Nous connaissons la réponse, elle s’appelle tiroir-caisse, pompe à fric, etc.)

Sans compter que certains de ces anti-odeurs ont aussi maintenant une puce informatique (alors qu’on manque de semi-conducteurs, etc., pour des objets qui nécessitent vraiment des puces informatiques, d’ailleurs pendant le pic de la pénurie bizarrement les fabricants d’imprimantes et de cartouches pour leurs imprimantes donc, avaient supprimé la puce sur lesdites cartouches tout en indiquant au consommateur comment passer outre le contrôle de la puce sur chaque cartouche et faire fonctionner l’imprimante sans elle, cela prouve bien que l’unique raison est tiroir-caisse, quand interdira-t-on ces pratiques dignes des bandits des grands chemins ? ) donc une puce informatique censément pour vous dire quand changer l’engin, vraiment ? On peut en outre être certains que l’engin sera à changer avant d’être complètement vide : souvenons-nous des dites cartouches d’imprimante qu’on doit changer alors qu’il y a encore pas mal d’encre dedans.  Quant à moi, quand mon imprimante me dit qu’il n’y a plus d’encre dans la cartouche je peux encore fonctionner plusieurs mois… mon imprimante me permet d’imprimer même avec une cartouche « vide », ce qui n’est pas le cas de toutes les marques d’imprimantes.

Une puce pour nous dire quand changer l’engin ou lui rajouter une cartouche de parfum neuve, une puce jetable donc, gaspillage de semi-conducteurs inutiles et des matières premières qui vont bien pour les fabriquer.

Plus une connexion au téléphone sans doute — la fameuse domotique à tout crin pour des choses inutiles. J’ai même vu des gourdes (à eau, pour boire de l’eau, oui ! ) connectées, donc avec en plus une batterie à recharger là aussi, pour vous dire quand boire et quand remplir votre gourde… À ce niveau c’est au-delà du gaspillage, c’est du gâchis ET de la débilité mentale profonde.

C’est un simple exemple que je viens de remarquer, sur un produit courant que je viens de racheter (la version bloc solide à l’ancienne tant que j’en trouve), mais tout est à l’avenant et de plus en plus. Sobriété qu’ils disaient, économies d’énergie qu’ils disaient.

Comme pour les plastiques (les meilleurs plastiques sont ceux qu’on ne produit pas), la meilleure énergie (la plus « verte » pour reprendre cet hideux mot à la mode, hideux dans ce contexte) la meilleure énergie donc est l’énergie dont on n’a pas besoin et qu’on ne consomme pas.

Neige surprise – tempête Miguel le 17 février dans le New Jersey

Après la tempête Lorraine qui a déposé de la neige en quantité qui nécessitait un nettoyage le lundi / mardi d’avant [ à lire et regarder ici : https://michusa.wordpress.com/2024/02/20/finalement-la-neige/ ] nous avons eu une nouvelle fournée de neige dans le Nord-Est, dans la nuit de vendredi à samedi 17 février. Un saupoudrage avait été annoncé par les chaines météo mais nous en avons eu plus que prévu, en fait une quantité à pelleter. Encore une fois ce n’était pas la tempête du siècle mais la quantité de neige s’est ajoutée à celle de la tempête précédente qui n’avait pas fondu entre temps. Cette fois-ci nous étions 3 pour nettoyer donc le nettoyage a été rapide, d’autant que la neige était excellente, poudreuse et légère comme elle devrait toujours être. 

Pas vraiment annoncée, la couverture de neige a été la surprise le matin au réveil, ce qui m’a réjouie en fait. Cette neige, ajoutée à la précédente à peine quelques jours plus tôt a tenu quelques jours puisque les températures étaient juste autour de zéro dans la journée et plus froides la nuit.

Hier samedi (24 février), une semaine après, tout a fini par fondre, à part quelques plaques de neige dans les endroits à l’ombre ou exposés au nord et les tas de neige dans les parkings.

Nous sommes de nouveau sans neige et ça semble avoir été la dernière neige de la saison puisque les prédictions pour la semaine prochaine sont des températures entre 12 et 16 degrés voire plus en journée.

Tempête Miguel Samedi 17 février

Finalement la neige

Finalement nous avons eu de la neige en février, tout d’abord le 13 février, ce mardi dernier, et de la neige qui a tenu. Pas les quantités dont nous avions l’habitude avant (avant et jusqu’en 2018) mais de la neige quand même, plus que ces derniers temps (ou plus exactement plus que l’absence de neige ou les saupoudrages qui fondaient dès le lendemain). Dans la nuit de lundi à mardi la semaine dernière, nous avons eu une nouvelle tempête de neige dans le Nord-Est des États-Unis, suivant un mois sans neige et sans neige au sol après les saupoudrages de janvier (puisqu’il y avait eu des tempêtes de pluie et de températures relativement douces qui avaient fait tout fondre rapidement), plus conséquente en termes de totaux de neige que les tempêtes précédentes de janvier. Lire ici https://michusa.wordpress.com/2024/02/04/la-cinquieme-tempete-en-10-jours-tempete-heather-15-16-janvier/  et ici https://michusa.wordpress.com/2024/02/07/et-encore-une-tempete-la-sixieme-en-13-jours-tempete-indigo-18-19-janvier/

Ce n’était pas la tempête du siècle malgré tout, ni rien de semblable aux tempêtes d’antan comme je le disais,  heureusement parce que cette fois j’étais seule à la maison pour l’affronter ! Cette tempête, malgré des totaux de neige relativement peu élevés, était une tempête rapide et intense pendant les quelques heures qu’elle a duré. À son sommet pendant la matinée il neigeait dru et la visibilité était faible, des conditions de pré-blizzard. J’avais un rendez-vous médical de routine ce matin-là mais je l’avais annulé juste la veille quand j’avais commencé à recevoir les alertes météo. Je suis bien contente de l’avoir annulé parce que ça aurait été stressant d’avoir à y aller pendant que les routes n’étaient pas nettoyées et sans savoir si le centre médical était en activité normale ni si les employés étaient même là. C’était très bien comme ça j’ai eu le temps de nettoyer tranquillement pendant l’après-midi sans avoir à stresser ni à me dépêcher.

Depuis en discutant avec un ami de mon fils qui s’est trouvé à devoir conduire pendant cette tempête, j’ai encore moins de regrets d’avoir annulé mon rendez-vous : il m’a dit que les routes étaient affreuses pendant le pic de la tempête et il en a bavé pour aller au travail. J’ai donc eu le nez creux. D’autant que toutes les écoles ont ete fermées, tous les bâtiments administratifs d’état ou municipaux et même mon club de sport a fini par fermer pour toute la journée au lieu d’une ouverture décalée comme prévu au départ.

Administrations…

Mi-janvier j’ai reçu une lettre des impôts américains (IRS). Ça fait toujours une boule au ventre bien entendu, en général c’est pour nous dire qu’on n’a pas payé tout ce qu’on devait (malgré le prélèvement à la source, malgré le comptable professionnel et spécialiste de ces impôts qui fait toutes les déclarations et qui fournit toute la paperasse) et qu’il faut payer séance tenante sinon Guantanamo etc. La plupart du temps c’est une erreur de leur part d’ailleurs et après nous avoir fait peur et nous avoir réclamé leur dû séance tenante, nous avoir menacés de mille morts, de Guantanamo etc, le comptable leur envoie à nouveau le papier pour une déduction soi-disant erronée d’après eux (les impôts) —papier qu’ils reçoivent de la banque et de notre part simultanément soit dit en passant lors de la déclaration d’impôts — ils reconnaissent que nous ne devons plus rien.

Tous les services d’impôts des tous les pays sont pareils par contre : je me demande pourquoi l’agent orange et d’autres « riches et puissants » ne reçoivent jamais des injonctions pareilles et ne payent presque pas d’impôts comme par exemple le cavalier de l’amazone qui paye les impôts d’un prof en milieu de carrière (vraiment ??? de qui se moque-t-on ? )

Ce jour-là de mi-janvier, en allant à ma boite aux lettres après avoir nettoyé à peu près la neige tombée avec la dernière des 5 tempêtes (la tempête Heather, lire ici :   https://michusa.wordpress.com/2024/02/04/la-cinquieme-tempete-en-10-jours-tempete-heather-15-16-janvier/ ) en voyant cette lettre des impôts , j’ai ouvert tout de suite, dehors dans le froid. En fait ce n’était rien de grave.

Rien de grave mais d’une absurdité profonde, comme seules les administrations aiment les produire.

Il y a quelques mois en octobre ou novembre, nous avions reçu une autre de ces lettres (même chose, ouverte tout de suite en remontant de la boite aux lettres ) mais pour une fois (la première et seule et unique fois) c’était plutôt une bonne nouvelle : ils avaient fait un trop-perçu, une erreur donc dans le prélèvement à la source et nous remboursaient.  Nous devions attendre un chèque, qui est arrivé effectivement et que j’ai encaissé tout de suite avant qu’ils changent d’avis (ça c’est déjà arrivé mais avec les impôts français cette fois, qui avaient envoyé un chèque qu’ils ont demandé de rembourser un an ou 2 après ! ) Cette fois c’est une bonne somme mais rien de mirobolant, pas des millions il ne faut pas rêver, juste quelques centaines de dollars. Dans ladite lettre ils mentionnaient aussi qu’outre les quelques centaines de dollars de trop-perçu qu’ils nous remboursaient, ils nous payeraient aussi des intérêts sur cette somme. Bon. Sur quelques centaines de dollars, les intérêts ça ne va pas chercher lourd donc je n’y ai pas fait attention plus que ça et j’ai encaissé le chèque (et mis  l’argent de côté sans y toucher au cas où… toujours suite à cette expérience avec les impôts en France où il avait fallu rembourser la somme retournée par les impôts censément pour un trop perçu.)

J’en viens à la nouvelle lettre de mi-janvier : c’est simplement un décompte de ces intérêts (quelques dizaines de dollars, ce qui me parait énorme vu la somme retournée, je n’ai pas tant d’intérêts sur mon compte épargne à la banque, il me faut 10 ans pour les atteindre peut-être même bcp plus ). Et cette lettre concertant ces quelques dizaines de dollars est simplement une notification que nous devons déclarer ces quelque 30$ sur l’avis d’imposition de l’année 2023 (en janvier on reçoit tous les papiers pour la déclaration d’impôts annuelle qui doit être faite pour le 15 avril).

Absurdité numéro 1 : ils nous imposent sur des intérêts qu’ils nous ont eux-mêmes versés. N’aurait-il pas été plus simple de ne pas les verser ou de les verser en ayant déjà retenu la partie d’impôt de ces intérêts ? En plus au vu du montant, on rentre dans des comptes d’apothicaire : combien allons-nous payer d’impôt sur une somme de 30$ sur l’année ? Les bras m’en tombent. Bien sûr si nous ne les déclarons pas, Guantanamo etc.

Ce qui me mène à l’absurdité numéro 2 : puisque ce sont eux, les impôts, qui nous versent ces intérêts (environ 30$, ça y est on a fait fortune ! ) ils le savent et devraient le mettre d’office dans notre déclaration ou sur notre compte chez eux non ?

Je ne pourrais jamais travailler pour une administration, je deviendrais folle et je désobéirais systématiquement à ces absurdités donc je serai forcément virée ou poursuivie en justice.

Et le pire dans cette lettre, c’est qu’ils disent que soit ce montant a été viré avec notre retour d’impôt (par virement spécial après coup ou par chèque, notre cas) ce qui s’est passé pour nous puisque nous avons reçu ce chèque de leur part, soit, tenons-nous bien aux branches ça va secouer, soit ce montant a été appliqué en déduction d’impôts qu’on pourrait devoir (en clair si on a un arriéré d’impôts, ils n’envoient pas l’argent mais utilisent ce « remboursement » pour se payer en partie ) : donc si nous avions eu un arriéré d’impôts et que ces 30$ d’intérêts avaient été utilisés pour payer une partie (30$ !! ah ah ah) d’impôts dus, eh bien il faudrait les déclarer de la même façon, comme revenus non touchés mais utilisés pour payer des impôts sur le revenu.  Ah ça y est, on se fait des nœuds, je deviens folle, le serpent se mort la queue, on tourne en boucle, folle elle aussi.

PS : quand même 30$ d’intérêts pour quelques centaines de dollars d’impôts trop-perçus ça me parait énorme, je répète, je ne touche pas autant sur mon petit compte épargne qui a un petit peu plus que quelques centaines de dollars malgré tout, quelques centimes par mois (centimes !!!) 5 centimes si j’ai de la chance, ce qui fait 30 ou 50 au mieux 60 centimes d‘intérêt par an ! Où va tout cet argent qu’on nous ponctionne ? les impôts, je ne suis pas contre les impôts mais j’aimerais savoir et surtout voir à quoi sert tout cet argent, et l’argent qu’on ne nous verse pas (les intérêts bancaires ou plutôt leur absence sont un mystère, cet argent ne doit pas être perdu pour tout le monde).

Et encore une tempete, la sixième en 13 jours, tempête Indigo (18-19 janvier)

Avec le grand froid la neige crouteuse apportée par la tempête Heather n’avait pas fondu du tout alors qu’une autre tempête allait venir 4 jours après, la 6ème en 13 jours, la tempête Indigo apportant encore de la neige. De la neige mouillée qui a gelé et est devenue crouteuse puis dure comme un caillou et verglacée. Est-ce la dernière de cet hiver ? Depuis les températures se sont radoucies et tout a fondu et ça a été le calme plat pour toute la fin du mois de janvier et du début de février, donc je suis contente d’avoir filmé cette (petite) neige. 

Si peu de neige qui n’a pas tenu après la dernière chute, je n’ai pas eu l’occasion d’aller dans les réserves et parcs faire des randonnées dans la neige comme j’en avais l’intention si ça avait tenu (et si la couche de neige avait été plus conséquente). Quand je pense que j’avais l’intention de m’acheter une paire de raquettes (j’ai même failli en novembre dernier puis décidé d’attendre les soldes) inutile dans l’état des choses et de l’enneigement (l’absence d’enneigement) du New Jersey.

tempête Indigo (18-19 janvier)
tempête Indigo (18-19 janvier)
tempête Indigo (18-19 janvier)

La cinquième tempête en 10 jours, tempête Heather (15-16 janvier)

La cinquième tempête en 10 jours, la tempête Heather, dès le lendemain de la 4ème tempête (lire ici : https://michusa.wordpress.com/2024/01/30/3-tempetes-de-vent-et-pluies-torrentielles-apres-la-premiere-neige/  a elle apporté de la neige et surtout un grand froid polaire.

tempête Heather, il faut nettoyer
tempête Heather, il faut nettoyer
tempête Heather, il faut nettoyer
tempête Heather, il faut nettoyer

Le dimanche soir 14 janvier vers 18h les vents se sont arrêtés finalement et tout allait bien pour nous à la maison mais nous attendions encore une autre tempête pour le lundi soir, apportant de la neige et un grand froid, une descente d’air arctique dans son sillage, la tempête Heather, la cinquième d’affilée, la cinquième tempête en 10 jours. Celle-ci est venue avec un grand froid polaire (le polar vortex). Heureusement pour nous dans le New Jersey nous sommes (le plus souvent) en limite de ces systèmes météorologiques donc nous avons eu du  grand froid certes mais rien d’aussi extreme comme ce qu’ils ont eu dans certaines parties du pays : pour nous -12C et un ressenti/ effet vent jusqu’à -18 C (le ressenti est le plus important, plus important que le temperature effective). Il m’a donc fallu faire couler l’eau (chaude et froide) dans ma cuisine pendant les 10 jours suivants parce qu’il y a environ 30 cm de tuyaux mal isolés dans le béton dans un mur exposé au nord. Cette neige n’était pas aussi poudreuse que la précédente car nous avons eu tout de suite de la pluie verglaçante par dessus, donc il a fallu grater au lieu de brosser. Avec le grand froid cette neige crouteuse n’a pas fondu du tout. Mais une encore autre tempête allait venir 4 jours après, la 6eme en 13 jours, tempête Indigo apportant encore de la neige. 

Grand froid et la prochaine tempête est dans les tuyaux