Les vapeurs du décalage horaire se dissipent — on dit qu’il faut, pour récupérer totalement, un jour par heure de décalage, j’y crois fermement pour l’expérimenter à chaque fois, dans le sens du retour, quelque soit le sens du retour d’ailleurs aussi étrange que cela puisse sembler de prime abord. Pas tant que ça… La longueur du séjour doit jouer aussi, s’additionner au temps de récupération nécessaire, le corps s’est habitué à un certain horaire en deux mois. Cela est d’autant moins marqué que le séjour est court, le corps n’a pas le temps de prendre des habitudes, de décaler son horloge interne — je l’ai expérimenté aussi en d’autres temps, sur le même trajet.
Il faut donc maintenant reprendre le cours — là où je l’avais laissé, l’été enfui cependant, la rentrée scolaire au coin de la rue.
Le repos forcé par le voyage et l’atterrissage au propre comme au figuré est terminé — court repos court répit qui n’en est même pas un.