Lecture d’un « cosy mystery », le chat du bibliothécaire tome 1

Madame Lit a récemment publié un article sur le troisième volume de la série « Le chat du bibliothécaire ». L’enquêteur amateur, le bibliothécaire, est accompagné en permanence de son chat Diesel (il ronronne comme un moteur diesel, j’ai trouvé le nom excellent, d’autant que notre char à nous, Cosmos, ne ronronne pas beaucoup et quand il ronronne ce n’est pas très sonore, il faut tendre l’oreille ou alors on le perçoit aux vibrations en le caressant, notre chat ne pourrait pas s’appeler Diesel décidément). C’est un « cosy mystery » c’est-à-dire une enquête sur un meurtre certes mais sans description détaillée ni imagée et sans la violence du meurtre en direct : on apprend que le meurtre a eu lieu et on ne le vit pas comme dans certains thrillers que je trouve trop violents à mon goût la plupart du temps. Madame Lit explique ce concept de « cozy mystery » dans son article sur ce troisième volume, à lire ici:

C’est un peu à la Agatha Christie dont j’adore tous les livres, tous lus 2 fois dont la seconde fois dans l’ordre chronologique de parution et il m’arrive d’en relire certains de temps en temps pour cette raison même : chacun de ses livres est un « cozy mystery » où tout est dans l’ambiance, l’absence de violence directe et imagée. À lire avec un bon plaid sur le canapé et une bonne tasse de thé devant la cheminée. Pour moi c’est ça le « cozy mystery », le mystère importe peu finalement (on sait qu’il sera résolu) c’est l’ambiance et les personnages.

Donc un « cozy mystery » avait tout pour m’attirer, et un « cozy mystery » avec un chat encore plus. D’autant qu’en ce moment je suis un peu en panne de lecture, c’est-à-dire que je commence beaucoup de livres et je m’arrête au bout de quelques pages. Les livres sont bons, ce n’est pas le problème mais sont trop prenants émotionnellement pour moi en ce moment. Dans ces cas-là je me rabats sur des livres techniques (photo, vidéo ou manuels d’appareil photo ou vidéo, ce genre de lecture sans émotion). Je venais de finir un livre scientifique sur le Covid (lu après un livre sur les zoonoses du même auteur, excellents tous les 2, j’essayerai d’écrire un article ici à leur sujet) et j’essayais de lire un polar groenlandais — non « cozy » — et dont je veux absolument parler ici et recommander. Sauf que toutes ces lectures ont été, sont, drainantes sur le plan émotionnel pour moi en ce moment. Je me suis dit, quoi de mieux pour me reposer l’esprit qu’un « cozy mystery » ? J’ai donc acheté le premier tome de cette série « Le chat du bibliothécaire «  (j’aime bien lire les séries dans l’ordre).

En faisant la recherche pour l’acheter j’ai pu constater qu’il y a maintenant 16 tomes ( !) dans cette série, publiés entre 2010 et 2024. Je l’ai acheté en version originale en anglais puisque c’est une série américaine et que ça me coûte moins cher d’acheter les livres sur place que de les importer de France. D’autant que ce serait un peu stupide de ma part de lire aux États-Unis un livre américain traduit en français et importé de France (2 exceptions : Hemingway que j’ai horreur de lire en anglais, je déteste son style avec ses phrases courtes et ses mots de 4 ou 5 lettres maximum et tout le foin qu’il a fait à ce propos. En français c’est un régal à lire par contre puisqu’il n’y a pas ces limitations stupides. La seconde exception c’est le « rouleau original » de Kerouac, j’y reviendrai peut-être.)

Pour les mêmes raisons je lis en français les livres écrits en version originale française et pour limiter leur coût je les achète d’occasion chez Abebooks ou chez Momox. J’en rapporte aussi quelques fois, moins maintenant à cause du coût des bagages en avion, d’autant que je voyage seule maintenant et je n’ai plus les bagages de mes enfants pour y glisser des livres. 

Pour revenir à ce livre de la série du « chat du bibliothécaire », ce premier tome a été publié en français sous le titre Succès mortel  série « Le chat du bibliothécaire », par Miranda James et en livre de poche maintenant.

En version originale américaine c’est Murder past due et le nom de la série c’est « A cat in the stacks ».

C’était exactement ce qui était annoncé, un « cosy mystery » avec un chat en prime. Je l’ai dévoré en peu de temps et il m’a remise sur les rails de lectures plus intenses, au moins temporairement. Je sais que quand je serai en panne je pourrai compter dessus (voire relire celui-ci) et même si je ne vais pas lire toute la série d’affilée, j’en pendrai un de temps en temps pour me détendre et m’étirer en quelque sorte (comme les chats justement) en cas de crampe de lecture.

Donc comme Madame Lit, je recommande chaudement cette série si vous aimez le genre « cozy mystery » et encore plus si vous aimez les chats : ce Maine coon appelé Diesel vaut le détour et est un excellent compagnon. Évidemment cela vous donnera envie d’avoir un Maine coon. Je recommande d’avoir de l’espace pour un tel chat gigantesque, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. Tout doit être surdimensionné avec ce chat, la caisse, la nourriture, le harnais et on a intérêt à se muscler pour le soulever ou le prendre sur ses genoux.

5 réflexions au sujet de « Lecture d’un « cosy mystery », le chat du bibliothécaire tome 1 »

  1. Madame lit

    J’adore la couverture de votre livre!!! Elle est beaucoup plus belle que la mienne. Vous allez voir, plus on avance dans les tomes, plus l’histoire autour de Charlie et de sa famille se développe. C’est ce que je remarque. Alors, nous sommes deux à aimer le «cosy mystery». J’aime mes 3 chats mais je rêve maintenant d’avoir un main coon à cause de Diesel!!!

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    1. michusa Auteur de l’article

      je me suis laissée tenter et je viens d’acheter le deuxième tome, censément pour lire dans l’avion… en fait je n’ai pas résisté à l’appel de Diesel… J’aime aussi ces histoires où en plus de l’enquête on est impliqué dans la vie quotidienne de l’enquêteur, il n’y a pas que le mystère il y a toute la vie autour. C’est pour ça que j’aime les lire dans l’ordre sinon je ne comprends pas bien l’evolution des personnages sans compter si de nouveaux personnages entrent dans le récit (nouveaux pour nous mais qui font partie de la vie du personnage principal)

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  2. Sylvie Ge

    J’ai lu Hemingway en anglais et l’experience fut epuisante. Je ne pouvais lire que 4 ou 5 pages a la fois. En revanche, j’ai lu Kerouac en francais, et don imaginaire me paraissait tout a fait francais.

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    1. michusa Auteur de l’article

      oui nous sommes bien d’accord ! Ces deux auteurs je les lis en traduction. En fait Hemingway en français c’est bien alors que je déteste en anglais. Un des meilleurs c’est Paris est une fete, lu en traduction française dans la belle edition Gallimard « du monde entier » une edition restaurée et retraduite en 2011 est c’était un regal. Lu ses livres « phares » au programme scolaire d’ici avec mes enfants quand ils étaient au college et lycée, en anglais donc et c’était une veritable purge !

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