Écriture — trace

Je me suis assise à mon petit ordinateur pour faire un message destiné à accompagner un envoi de photos. J’avais repoussé ce moment — stupidité ! Une fois que je me suis imposé de le faire, pendant que je l’écrivais, j’étais bien, je me suis même amusée, j’étais à cent pour cent dans ce que je faisais, c’était le bonheur total. Il faut simplement que je me force à le faire. Pour les autres écrits c’est la même chose, aucun doute. Je repousse, je tergiverse et trouve des prétextes pour remettre à plus tard. C’est vraiment stupide, parce qu’une fois que j’y suis, j’adore, tout simplement. Ma vie est là dans ces moments de rêve ou d’autre réalité, que j’écris. C’est un ailleurs, un ailleurs sans bouger, en restant ici à la même place apparente. Et la puissance de l’esprit m’emmène au bout de l’univers, où je veux, où je ne veux pas, où j’ai peur d’aller, où je n’imagine pas, l’inconnu aussi, ça me fait peur mais je suis contente d’avoir peur et une fois que j’y suis je me rends compte que ma peur est sans objet réel.

Le 6 octobre 2004

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